La vieille maison grise en cet endroit de terre Glaise, un toit en terrasse et des murs en pisé, Avec sa porte basse en cèdre pourridié, D’hiver en hiver croule et redevient poussière.
Plaint-elle l’époque où son hôte solitaire Chantait, parlait, agissait en toute liberté ? Plaint-elle ce temps où tout tombe en vétusté Et ne dure que le chemin du cimetière ?
Il est parti au loin celui qui, de ses bras, L’avait aménagée et sans trop d’embarras Y a longtemps vécu son rêve dans l’ivresse.
Aujourd’hui, son auvent n’arrête ni ce vent Du nord ni ces baisers ardents du soleil ardent Mais, tombe au sol et ne dégage que tristesse.