J’aime cette montagne au flanc raide escarpé ; J’aime ses chênes verts, ses cèdres et leur ombre, Ses sentiers tortueux, ses magots en grand nombre, Ses genévriers qui, au feu ont échappé.
Oui ! Quiconque aimerait grimper et regrimper Pour, d’en haut, admirer le Rocher raide et sombre, La plaine aux vergers verts que, de loin, on dénombre Et Azrou, fier, tranquille, à son flanc agrippé.
Hélas ! Encore hélas ! Au fond de sa futaie Languit l’arbre ancestral, ne survit que l’ivraie, Le tronc geint sous la hache et, seul, l’oiseau gémit.
Voilà que tout s’en va, tout se change en poussière – Désolant paysage, effrayante lisière - ; Dans ta poitrine, Atlas, un cœur triste frémit.