De temps en temps l’orage, Sur les collines, s’abat en averses, Nous repose de tant de désespoir. Un éclair déchire le ciel Puis un tonnerre secoue les toits, Les poussières tombent au sol, Les ruisseaux deviennent torrents Et dans leur violence emportent Arbres brisés, baraques déchiquetées, Toutes nos vanités et avec notre espérance. Le fleuve est boueux, la mer s’engorge, Le ciel en colère venge la nature ulcérée.