Par les flots ondoyants, un Cygne solitaire Glisse sur le miroir azuré de l'étang ; Majestueusement, il dresse son col blanc D'une si noble allure en son chef volontaire.
Ô frère d'Apollon dans ta grâce solaire, Tu mires ta blancheur au cristal éclatant De l'onde où s'alanguit ton beau "Rêve" attristant... "Tu ne connais que l'eau pour demeure et pour aire!"
Tout est calme et profond dans le ciel d'un bleu pur Hormis les bruissements du vent, le doux silence Accompagne la paix du lieu où mon pas sûr,
Si lent et si léger, dans un aveu complice Trace le long sillon de cette ultime lice, Gagnant d'un chant mourant le grand bois clair-obscur...
- Cygne et Poète, unis, d'âme et de belle Essence -