L'ombre poudreuse meut ses grains qu'un souffle brasse D'une âme pâle et d'un fol esprit cristallin Alors que s'alanguit la traîne du " Malin " Sur l'horizon trompeur qu'un fin rai d'or embrasse.
Invisible, le temps, que l'Heure au gong harasse Envoûte de lourdeur le destin sibyllin Que n'entend point notre " Œil " dans le vague opalin Des molles pesanteurs étamant la cuirasse.
Le Voyant-Ciel éteint de la nuit ses flambeaux En notre cécité, rend la clarté naissante, Ne laissant blêmes que les Astres les plus beaux.
Cendre, sable au cœur d'or signifiant de l'âme Immortelle, l’Écho du " Son ", au cœur la flamme Dont ignore le Nombre en timides troupeaux.