Dans l’attente Je sculpte à la vitesse du vent Une hutte pour apprivoiser une bête affolée Dont je voyais se dessiner l’ombre Dans une flaque d’eau de pluie tardive Mais la bête s’était jetée sur moi Et m’avait enveloppé dans son écharpe Que c’était délicieux Dans le livre que je lis je trouve des mots Qui me touchent Et qui consolent Le silence m’habille de beaux vêtements Je redeviens enfant Et je me promène dans un espace sans guerre Où il n’y a que des bras ouverts Qui m’appellent et m’offrent Les bijoux les plus beaux….. Maintenant je ferme le livre Et je reste étendu au pied de mon imagination Bien au chaud sous la fourrure de la bête