Dans l’oasis déserté Il a bâti pour l’été Une maison d’ombre Autour de l’arbre Jour après jour Il entend des paroles De vers inachevés Il ne reconnaît plus aucun mot Dans ce qu’elle dit Cette voix épargnée miraculeusement Par le temps Il se laisse juste bercer Par sa douleur en mélodie, Qui retentit comme une prophétie Pour des temps de détresse