Le vent qui s’agite Aux crêtes Est à peine un signe. Ô arbre qui veille les racines Des ancêtres Quand tes branches en deuil S’effeuillent Et quand toute l’écorce Porte à sa couture Des marques de rouilles des siècles. Amazigh verrouillée dans ses mains Et sur sa bouche comme une laisse Quelque chose à ne pas décrire On devine à l’ombre Germer de petits murmures Puisés au flux de la brise Et mûrir Tes syllabes à leur guise