Ce soir de douleur Je sens bruire Un délire de souvenirs Dans ma malle à soupirs Mon mal d’autrefois Vêtu de poussières Avance à petits pas Elargit son élan Je lutte corps à corps Jusqu’aux cris Des bêtes affolées Attirées des sons Organisent ma mort Combien de fois La nuit sans verbe Se courbe Et change de robe Avant que l’aube Pointe sa lumière Et me délivre des Scies, lances Des sondes Perdues dans l’herbe