Quand la page s’anime Le verbe bat son rythme Pour annoncer le climat De sa complainte.
Dans l’espace rempli d’encre Des lignes -comme des allées- Apparaît comme en rêve Un visage passant par là Et nous allons du même pas Ensemble et partout À l’indéchiffrable destin
Face au rien Quand le désert n’a rien à dire La mort pas loin regarde Avec ses yeux secrets
Le silence Creuse le sable Et pend des lentes à l’intérieur