Assise au bord de la rivière de mes yeux J'effeuille le bouquet de soucis de mes pensées Au gré des flots, elles mènent une lutte insensée Et se meurent dans un râle silencieux.
Elles emportent avec elles leur parfum de douleur Mais en revanche, me laissent la rosée du bonheur He caresse cet instant qui me prend la main Hier n'est plus, il est déjà demain.