"Aimai-je un rêve?" (Mallarmé, "L'après-midi d'un faune")
Ah! pour étreindre doucement la taille nubile Qui se dissout parmi ces brumes dorées Depuis l'enfance quand mes lèvres cherchaient Toujours le parfum imaginé d'un tel cou.
Donc jeune je m'éveillais, la caresse implorée Chuchotais, en susurrant ses mots envoûtants Et en pèlerin marchais, vers l'engloutissement Dans ces songes embrassés.