https://youtu.be/owb1uWDg3QM (Marta Cinta, ancienne ballerine prima, atteinte par l'Alzheimer)
Dans mon crépuscule omniprésent Soudain de musique familière Depuis longtemps que je sais pas.
Mais son pouls touche ma poitrine Et lève ma tête, et mes deux bras soudain Semblent voler gracieusement Comme si je tourbillonne Parmi ces ombres où je toujours vis.
Et ce me semble que je hoche ma tête Et encore regarde vers le ciel Et encore fais geste ver l'haut Et enfin quand la musique meurt Mon dos se plie, Mes bras s'enroulent, Je reste tranquille.
Ces phalanges pâles, Sont-elles mes doigts Ou, parmi ces ténèbres, Mes plumes?