Enfin, la poésie est solitaire Malgré la douce haleine d'enfant Et les yeux suppliants du chiot effrayé.
Elle puise sa force de ses pieds nus Et patients qui marchent en crépuscule Ne sentant que le sol mouillé Sous la tendre pluie d'été, Ne tournant que vers l'âme de la terre, Ses yeux levés, cherchant la clairière Dans la nuit diaphane.