Le soleil brûlant pénètre à peine Ces pavés parmi des rues calmes Et cette fontaine tranquille coule Pour étancher la soif des siècles Depuis que les Romains, comme je le fais, Ont reposé pour du vin, peut-être Ombragés sous des platanes Comme je le suis.
Là alors le monde nouveau Était plein de jeunes riant, En flânant ces pavés, Fascinés de leurs amours, Qui flânent encore ce monde âgé.
Bien que je, parmi eux, Pas jeune, pourtant par du vin, Du rire entendu, du soleil loin Me souviens bien de leurs amours Et encore de leurs siècles.