À ceux qui ne connaissent nulle trêve à la douleur
À chaque pas enfoncé dans le baume neigeux, tapis de larmes cristallisées recouvrant les plaies incendiées de la Terre, je me sens de plus en plus louve et de moins en moins humaine. Je hume l'air glacial pour tenter de calmer la nausée qui me vient quand je songe aux souffrances du monde. Est-ce parce que j'ai entrevu l'enfer et parcouru tant de fois les catacombes ? J'allume en moi une flamme qui veille en union de pensées avec les êtres qui ne connaissent nulle trêve à la douleur.