À la poésie des rues qui chante la misère humaine de celles et ceux qui saignent dans l'indifférence du soleil, et qui ne sera jamais lue. À la poésie des nuits, des clochards, des vagabonds, imprégnée de douleur et de vie, d'un peu de liberté aussi, bohème sous l'œil sage d'Orion. À la poésie sauvage des nuages et des rivières, des loups et des grands espaces, du poète qui écrit seul avec les nuages en posant ses pieds meurtris de vallons en rivages... À la poésie du souffle, des passions et de l'extase, À ta poésie d'Eros quand ta fougue me célèbre, au poème de ton regard, À nous devant l'Univers.