J’aime la poésie vivante qui respire, se déploie sous les côtes du monde, diffuse à travers les parois peaux, plèvre et murs de peurs sa voix immémoriale tissée de lumière et d’ombre. J’aime quand l’Art transpire l’humain, palpite dans les veines du temps frémit de souffrances et de joie, jouit de se sentir vivant. Ramasser les mots inertes cousus ensemble mais sans éclat, leur insuffler le souffle et la sève et les regarder s’envoler puis s’évaporer, radieux en se brûlant les ailes.