Ce qui compte au final Ce sont tous ces instants où l'on a vécu à en mourir d’extase Où l'on a aimé à en détester l'amour Où l'on a bu à en assoiffer l'océan Où l'on a respiré à en avaler les nuages Où l'on a espéré à en assécher l'espoir Où l'on a vibré à en provoquer des séismes Où on a savouré à s'en brûler les papilles Où l’on a été généreux à s’en oublier soi-même Où l’on a ri en s’en décrocher des larmes Où l’on a contemplé à s’en user les yeux Où l'on a rêvé à en faire naître des mirages Tout le reste On peut l'effacer C'était du remplissage