L’aube scintille dans sa robe transparente D’un incomparable éclat d’éternité. Je t’aperçois au loin, Tu arpentes les névés de coton En quête des premiers crocus, De la vie neuve et verdoyante Qui surgit de la croûte glacée. Tu rayonnes de sérénité, Tes cheveux volent au gré des nuages Dans le paradis des choucas. Tu m’éblouis par ton sourire séraphique, Comme en son temps, Celui de l’amant des hauts plateaux Que la vie m’a arraché…