Le jour où un homme posera le pied dans le dernier ruisseau, Où il n’aura plus pour repas que des poissons morts gavés de plastique, Où les vallons verdoyants d’espoir auront été changés en steppes brûlantes, Où les nouvelles « Ève » n’auront plus aucun fruit à cueillir Car les abeilles auront été rangées au rayon « fossiles », Où les nouveaux Adam n’auront plus envie ni des « Ève » ni de rien, On se dira que peut-être on aurait dû arrêter à temps le massacre De ce jardin de vie qu’était notre planète. Réveillons-nous, Nous n’en sommes pas encore là : Tout est encore réversible, La vie est belle et elle est là, Sauvons les abeilles et les rivières.