Au plus profond de la nuit j’entends les âmes tomber, Des souffles s’éteignent, des cœurs saignent, je les sens étouffer, Des larmes coulent en torrents de lave Et nous déciment, Oui les rêves sont pulvérisés En cendres, et les soupirs Sont le chant déchirant des villes. Les champs sont nus, les amants ont déserté, Mes veines sont à vifs Je ne les sens plus se vider, Je perçois le monde qui souffre en chacun de mes pores, Pourtant dans les braises de mes yeux Luit encore la joie immortelle De l’Espoir fait Dieu, De la vie qui broie la mort.