Sur les plages du temps fouettées, balayées Par les épreuves déferlant en vagues sur nos vies, Le parfum des baisers demeure, Ineffable empreinte de ceux qui ont aimé. Les embruns ressuscitent ces silhouettes enfuies Qui riaient en osmose sur le sable brûlant, En chaque grain de mémoire, ces parcelles de vie Brillent encore des regards ivres des amants. Il y a aux quatre coins des terres, des océans Ce quelque chose d'infini qui survit et renaît toujours, Ce souffle indéfinissable Des instants gravés sur les pages De l'indomptable Amour.