On voudrait nous faire oublier les orages traversés, nos cicatrices. On voudrait effacer les épreuves surmontées douleur après douleur, les échelons gravis de la mort à l’espoir. On voudrait faire croire que nous sommes arrivés aux sommets enneigés de l’amour, de la vie sans patience ni effort.
Mais ce sont ces combats qui nous firent Amazones, et ce sont ces tempêtes qui vous firent guerriers du courage et de l’ombre.
Et nous n'oublierons pas. J'aime ceux qui avancent avec une entaille dans le cœur, et qui se souviennent des vallons parcourus à cheval ou à pied toujours avec ardeur.