Sur ta bouche je viendrai cueillir le printemps... Toi, l’homme des brumes au cœur de coyote et de nuit, Sur ta peau je laisserai mes papilles de vie Se promener au gré de tes vallons Et dans les nuées nous danserons l’extase Des silhouettes enroulées sous la lune La tige en sa caverne, les âmes au Graal De nos sèves la source commune.