Certains matins tu te lèves tu as mal à ta foi en la vie les cicatrices de l’âme te tiraillent encore là où les disparus ont laissé leur empreinte, là où brûle encore la morsure de la mort. Alors tu laves tes plaies à la rivière, tu poses tes yeux sur les nuages et le vent t’insuffle à nouveau le chant de la confiance, tu te sens en harmonie avec la Nature, tu pries dans ses bras de Cathédrale.