Quelques notes de musique, Un peu d’extravagance, Et les masques folkloriques entrent en danse... Ils entrent dans la vie comme on entre sur scène, Ils masquent pour aujourd’hui la condition humaine. Ils dévoilent la peur qu’ils tentent de cacher, Font le choix de danser alors qu’ils se meurent...
Ils dansent toutes les nuits à la vie, à l’amour, Ils dansent toute la vie Pour croire que c’est toujours. Ils ne se sourient pas, Se parlent par des signes, Ils veulent se montrer dignes Pour célébrer cela. Ils dansent à la vie, ils dansent contre le sort... Leur instinct de survie nargue la mort. Leurs couleurs splendides, La musique enivrante, Dépassent l’épouvante De leur peur du vide. Ils sont la beauté et la mélancolie De l’amour menacé, De l’amour rebelle Qui devient éternel Lorsqu’il est condamné. Le chevalier d’acier sous le pont des soupirs Trouve en sa bien-aimée le regard complice Qui lui fait accepter leur destinée « supplice » Et qui les fait s’aimer en attendant le pire...