Je ne suis ni de l’ombre ni de la lumière, ni de l’eau calme, ni des raz-de-marée Je suis de tout ce qui libère : mes ailes penchent du côté de la liberté. Je ne suis ni du bien ni du mal, nul ne détient la Vérité J’aime les barrières qui tombent, les rebelles qui ne se laissent pas cloisonner, les paroles qui ne se laissent pas museler, l’Amour que nul ne peut dompter. Je suis du côté des fées, des sorcières, des hommes qui savent protéger, des femmes qui savent aimer, des passions d’âmes et de chair. J’aime l’exubérance quand elle n’est pas outrancière, la discrétion quand elle n’est pas imposée, la folie, sauf quand elle est légère, J’aime la mer sombre et déchaînée, J’aime les montagnes et les rivières, les cascades, la Voie lactée La bohème, Une « Saison en enfer », « Frida » et sa féminité Je suis de tout ce qui libère et pour tout ce qui fait triompher la bienveillance sincère... Et comme disait Rimbaud, hier : « L’Amour est à réinventer ».