Les journées ont péri dans les souterrains fades De la mort et du vide, Elle marchait outre-monde Elle les ramassait Ces membres froids, ces arbres de basalte Elle le savait Rien ne les ramènerait des griffes du néant L’odeur âcre du non-sens Elle l’a encore Qui bat dans son sang
Mais après l’enfer des catacombes glauques Elle se ressaisissait pour renaître à la vie Au premier pas dehors elle les cueillait Les rayons embrasés du soleil mourant Qui criaient l’espoir d’être encore en vie Elle savait qu’elle était née guerrière de l’espoir Que la joie coulerait dans ses veines jusqu’a son dernier soir