Elle s’envole aux nuées de froid, de solitude, et des pans de mémoire s’évadent de ses bras en rivières salées de sang et d’infortune Elle sent que le passé se dilue dans les draps où elle a échoué un soir de passion folle dérobée à la vie, un vol à l’arrachée. Et aux lueurs pourprées du couchant qui s’éteint, dans des vapeurs d’absinthe elle attend le destin... Elle sent contre son cœur la morsure de l’Amour, elle sent contre sa peau la morsure de la Mort.