Elles s'envolent libres, étoiles à faire fondre la nuit, à charmer les serpents, Fleurs de soleil qui aimaient sans juger l'ombre, veillaient les souffrants, s'engageaient là où on suture les plaies du monde, et toutes les peines, là où on croit encore, à la force des rêves. Femmes colibris aux yeux de chats, avec la force d'un aigle, artistes, femmes, mères, amoureuses éternelles, femmes blessées dans leur chair par le deuil, poussière de nos destinées.... Elles étaient femmes à continuer de sourire avec tant d'entailles dans le cœur, femme à nous délivrer du pire par leur immortelle fraîcheur, Nous portons dans nos regards une trace de leur passage, Chaque femme qui s'envole nous laisse un peu de sa lumière.