Certaines nuits les vagabonds implorent les étoiles De les guider dans cette lugubre existence, Ils maudissent le destin blafard Qui les fait mourir de froid, de faim, d’indifférence… La lune leur silencieuse compagne Éclaire paisiblement le torrent, Ils sont prêts à en franchir des montagnes Pour ces pépites qui crient l’espoir De renaître à la lumière Sur la robe du firmament.