Nos âmes évadées dans quelques sabliers Et le clair de nos vies évaporé dans l’or Des astres immortels, des voûtes étoilées Dont nous n’aurons cueilli que quelques météores. Et la rosée qui luit sur les roses de feu Reviendra chaque jour éclairer le néant, Le monde tournera tout autant sans nos yeux, Nous serons évadés vers d’autres firmaments. Et dans les vapeurs nues, dansantes des nuées C’est bien l’Amour encore qui se célébrera, Ton regard et le mien, nos mains, la liberté, L’éternité des rêves nous sourit déjà.