Frère d’âme au regard de ténèbres et de jais Toi qui perçois du monde les grands souterrains, La partie immergée des glaces du destin, L’invisible univers des horizons secrets,
Nous nous sommes croisés sous le soleil d’ Emèse J’ai reconnu le grain de ta voix ancestrale, Et le supplice d’or de ton âme de braise Qui souffre aux frais rayons d’une lune d’Opale,
Je souhaite à ton royaume tout l’amour du ciel, Celui qui se respire en inspirant l’aurore, Je te souhaite une vie de passion et de miel, De ces vies qui savent faire oublier la mort.