Elle le retrouve dans les lueurs du soir, dans les franges d’écume des cascades qui saignent, sur les veines saillantes des feuilles roussies par le soleil couchant qui coule et les efface. Elle s'ouvre à lui comme on s'offre au néant sans espoir de retour, ruisselante de passion, sensuelle, sauvage, comme louve amoureuse. Ses courbes de colline flambent sous ses mains d’homme comme la terre accueille les rayons ardents de l'astre qui déploie le feu dans ses artères... À son tour elle danse sur son ventre brûlant : Il est souffle, Elle est lumière.