J’ai deux yeux comme vous qui m’ouvrent les portes sur le monde Même si mon horizon est celui du poulailler de l’enfer J’ai un cœur comme vous qui bat dans ma poitrine Et un duvet doux pour me protéger du froid Mais je ne connaîtrai jamais la liberté Ni les rivages enneigés, Les merveilles de l’hiver, Je ne connaîtrai que le cœur de glace de l’homme qui me broiera dans ses machines Et signera de mon sang l’aveu de sa lâcheté.