J'aime quand le poème souffre entre les lignes ou bien sourit entre deux vers de toute sa joie humaine. J'aime sentir la page frémir sous les caresses de mes doigts comme l'arbre où jadis elle prit source dresse ses bras vers le soleil. Je ne sais rien de l'art suprême ni de l'ultime perfection mon idéal est "ma bohème", le Vivant, ma "Grande Ourse". Rien n'est plus puissant qu'un brasier sauvage dans le regard d'un être de chair et de sang.