J'oppose un sourire à la mort à tout ce qui en nous souffre et se meurt, à la haine, vouivre macabre qui répand son linceul de lave aux quatre coins du monde et des rêves, carbonisant le frêle espoir des souffles fraternels. J'oppose un sourire à la peur, sa poussière noire déposée dans nos veines, aux barrières érigées avec hargne entre les êtres d'une même Terre. J'oppose au néant la Vie éphémère et immortelle, je crois en ce qui nous unit... À nous d'écrire le Ciel.