Dans les mailles entrelacées Du vieux hamac désormais vide Les souvenirs emprisonnés Bercent le temps présent De leur âme iodée. La mer indigo de l’enfance Et les moustaches de nuages Le grand-père du cœur Et son rire solaire Trônent sur le cercueil Du « jadis enterré » L’âme du marin endormi se hume encore dans l’écume Aux nuits d’été.