L’an ne meurt jamais vraiment L’an renaît de ses cendres Comme un oiseau en sang Dans des terres qui tremblent, L’an vit, tourbillonne L’an « Vie » d’encore et d’espoir L’an, lentement, se délite Et disparaît dans le noir, Dans sa chrysalide d’or Qui dore au soleil, longtemps Qui dort d’un sommeil De firmament... Et puis l’an surgit de son corset d’ombre L’an vit, comme un miracle Comme une étoile blonde Qui dessine l’histoire, Immortelle colombe.