Quelques lueurs de vie flambent dans la nuit fauve Souvenirs du temps fou où l'on dansait l'Espoir Aux chaumières des rêves où riait un grand feu De joie dans nos regards De braise et de bohème. J'ai poussé ce matin le portail des mirages Et voilà que l'Eden est revenu à moi Par vagues immortelles des songes d'autrefois Il renaît de l'écume sur les roses, les herbes En gouttes embrasées de flammes éternelles.