Dans un ciel où l’humain est ballotté d’incendies en tempêtes, d’une violence à l’autre, dans des vagues de haine, la poésie est un phare qui éclaire les rêves préservés de tout feu, de tout naufrage. Elle ne sauvera pas le monde mais elle sauvera l’espoir dans un monde où les « Assis » se partagent le gâteau, où les peuples n’ont plus que des miettes d’étoiles à s’arracher, où chacun s’oppose à l’Autre, ne sait plus à quel sauveur se vouer. Pourtant, depuis la nuit des temps, entre deux crimes, entre deux guerres, il y a ce « je ne sais quoi » de fraternité qui survit à tout et qui est l’honneur de l’humanité.