Sous les pluies pourpres j’accueille la colère des astres, Le vent me soulève et m’emporte vers le néant, Ce grand trou noir qui nous aspire peu à peu... Je vole, c’est grisant ! J’avance entre les stalactites du temps Qui chutent comme des poignards de feu, Je danse avec la mort, J’ai dans mon sang Ce combat qui irise mes yeux. Je danse, je tournoie, je t’embrasse en passant... Tu te souviendras de ma bouche qui te dévore J’ai sur mes lèvres cette rose qui chante l’espoir, Le flambeau de l’immortelle liberté... Un phénix dans la nuit noire.