La Nuit ne résiste à L’Amour, Les lianes des préjugés rompent leurs cordes qui tranchent nos mains, Les barreaux d’acier qui emprisonnent nos rêves fondent au cœur du volcan fou, Les frontières érigées dans nos âmes ne sont plus que murs de nuages, Plus rien n’est infranchissable Lorsque l’aimé sourit au matin Pour accueillir l’aube qui se lève Sur les gouttes de rosée du jardin. La Nuit ne résiste à L’Amour, les conflits partent en fumée La haine se dissout elle aussi Dans le grand feu de joie de l’Amour, Certains sacrifient leur vie Au nom de cet absolu Qui brille au cœur de l’immense Nuit. Rien ne résiste à l’Amour, Dans le regard de l’aimé Nos peurs deviennent dérisoires, Au diable les épées du destin Pointées au-dessus de nos têtes, Il n’y a plus ni début ni fin, Tout renaît de chaque jour et de chaque nuit. Les ténèbres résonnent De ces souffles suspendus, De ces précieux touchers éphémères, Des lèvres qui s’unissent et s’embrasent Et se transmettent le pouvoir secret De l’immortalité d’un soir Cueilli dans l’osmose des âmes Sous la voûte étoilée du temps Jusqu’au miracle de l’aurore... Rien ne résiste à l’ivresse Des éternels amants.