Effleurer ta peau d homme hâlée d’or et d’épices, parcourir la plaine douce les combes entre tes flancs, le velours des félins tes muscles de loup ange, m’abreuver de ténèbres à tes lèvres-délices. T’attirer dans la nuit dans la danse brûlante de nos corps et te mordre, délicieuse pénombre. Je suis fauve et je bois la brume incandescente de ta sueur de musc, infusion des essences, cet élixir de toî mon absinthe virile et je t’instille au cœur le poison des démences. Ton regard est folie de jais et de violence, torrent tumultueux, volcan de décadence.