La nature coule dans mes veines depuis la première aube verte. Elle scintille en mes entrailles comme une lumière fraîche et silencieuse, Comme une Muse végétale sauvage et impalpable. Elle n’est pas cette poudre d’artifice Que certaines nymphes affamées Découvrent sur le tard Et voudraient porter en maquillage. Elle ne s’achète pas. Elle ne s’utilise pas. Elle vibre depuis la nuit des temps au plus profond des âmes choisies.