Et je me fondrai au vent des hauts plateaux À l’odeur de calcaire, empreinte métallique Des rêves d’insouciance Évadés dans l’or bleu Du temps qui s’évapore... Je me fondrai À l’eau Des ruisseaux de jouvence Où les âmes galets Des humains disparus Roulent sous les flots calmes Des vies en partance, Je me fondrai à Tout ce qui bruisse dans l’ombre À tout ce qui renaît aux lueurs de l’Aube Et je serai rosée sur les feuilles de joie Et je serai l’eau vive En ton cœur de vivant.