Il y a dans ton regard le feu brûlant de tes ancêtres, Leurs souffles enfuis survolant Les vagues blondes de tes terres, Il y a dans tes entrailles la fougue qui vibrait en eux Lorsqu'ils délivraient leurs corps fous Des foudres des passions éclairs. Il y a dans tes mains charnues toutes les moissons, les labeurs Qui imprimèrent dans ta chair les rides de leurs propres vies… Souviens-toi que dans la terre Qui t'a fait naître et te nourrit, Il y a leurs amours perdus, leurs idylles Leurs joies d'hier.