La pluie en silence entérine la métamorphose du monde, Elle verse sa mélancolie sur les terres oubliées Délaissées par les pas Des vagabonds heureux Et les murs d’arbres se souviennent en saignant Des fêtes dansantes sous la voûte étoilée. La marée a emporté avec elle Ces mondes à jamais engloutis Mais des corolles en forme de coquillages, La vie resurgira bientôt, Comme un écho fougueux Dans un battement d’aile, Dans un grand éclat de rire.