Sommes-nous toujours à la hauteur De nos rêves, de nos idéaux ? Laissons-nous les roses se faner au cœur des pages De ceux qui crient leurs maux ? Ne sommes-nous pas tous ce même être qui clame Sa rage de vivre dans les ténèbres ? Cette lueur qui se bat pour éclairer nos regards ivres D’exister, Ce travail d’orfèvre Qui sculpte nos vies À coup de lames acérées En attendant le drame De notre finitude programmée, Une larme, Un sourire qui provoque le néant, Une âme qui luit Comme une comète au firmament.